Clémentine, le bac général sur la pointe des pieds

Équipe éditoriale Cned

03/05/2023

Obtenir son bac en dansant.

Passer le bac sur la pointe des pieds

Après avoir développé une phobie scolaire à partir du collège, Clémentine a obtenu son bac ES (devenu bac général) avec mention assez bien grâce au Cned. La jeune fille avait pourtant adoré l'école élémentaire, c'est au collège qu'elle a commencé à ne pas se sentir à sa place et à être de plus en plus angoissée à l'idée de s'y rendre chaque matin. Pendant les années de 5ᵉ et de 4ᵉ, elle a persisté afin de ne pas lâcher l'école, mais après le premier mois de 3ᵉ, Clémentine a fini par se rendre à l'évidence : le système scolaire "en présence" n'était pas fait pour elle. Continuer sur cette voie n'aurait fait qu'entamer sa santé mentale et, elle en est convaincue, sa vie. Au retour des vacances de Noël, Clémentine n'est pas retournée au collège et, d'un commun accord avec ses parents, elle s'est inscrite au Cned pour passer son brevet.

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Une fois le Brevet en poche, Clémentine envisage de poursuivre au lycée. La jeune fille, qui reprend goût aux études, décide de continuer via l'enseignement à distance pour l'année de seconde. À la fin de la seconde, ayant enfin trouvé un système qui lui permettait de suivre les cours et de s'épanouir, elle choisit de continuer à distance jusqu'au bac.

J'ai continué jusqu'au bac avec le Cned car cette expérience m'a permis de me trouver et de me construire en tant que personne.

C'est dans la filière économique et sociale (ES) qu'elle a suivi les classes de première et terminale. Après des années de crises d'angoisse et de dépression, le fait d'être scolarisée au Cned a permis à la jeune fille de trouver la voie qui lui convenait. Si Clémentine a un regret, c'est que personne ne lui ait présenté le Cned comme une possible solution à ses souffrances, ni même comme une option qu'elle pouvait envisager. Elle et ses parents ont dû se débrouiller par eux-mêmes sans l'aide d'organismes, de médecins ou même de conseillers.

Pour autant, tout n'a pas été simple. Au début, Clémentine avait organisé son temps comme dans le système scolaire classique, c'est-à-dire avec des plages horaires fixes (8h-12h / 13h30-17h) mais elle s'est rapidement rendu compte que ce n'était pas le rythme qui lui convenait. La jeune fille se sentait plus en phase avec des périodes de travail intense et des journées plus légères.

J'ai trouvé le Cned facile mais comme je le dis, je suis quelqu'un d'organisé, de motivé et d'indépendant.

Clémentine ne trouve que peu de défauts à l'enseignement à distance, si ce n'est qu'elle aurait aimé rencontrer des personnes inscrites au Cned dans sa région, histoire de briser le sentiment d'isolement qu'on peut ressentir en travaillant seul et puiser une motivation supplémentaire dans la complicité. À tel point que quand des personnes lui demandent ce qu'elle retient de ses années d'enseignement à distance, elle répond sans hésiter : "c'est une expérience très enrichissante qui me sert dans la vie de tous les jours.", quant à ceux qui hésiteraient à se lancer, elle leur conseille de se faire confiance et de tenter, au moins sur une année.

De son côté, pas d'enseignement à distance l'année prochaine, en effet Clémentine a choisi de se consacrer entièrement à son rêve d'enfance : la danse. Son objectif, devenir danseuse professionnelle et, comme pour tout ce qu'elle entreprend désormais dans sa vie, elle saura y mettre toute son énergie.

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