À l’époque, les journées de Lonnie sont équitablement réparties entre vie professionnelle, vie étudiante et vie personnelle. Suivre les cours lui demande une adaptation permanente, en fonction du temps dont elle dispose, mais aussi de sa capacité de concentration et de son appétence pour la matière étudiée. Elle s’impose un temps d’apprentissage d’au moins 1h30 par jour. Durant ses quatre années d’études, Lonnie a par ailleurs beaucoup jonglé entre périodes de stages non rémunérés et petits boulots.
L’un des avantages, c’est qu’à chaque rentrée, le Cned me faisait parvenir un calendrier annuel avec les dates importantes à connaitre. C’était un outil qui me permettait de bien rythmer mes temps d’apprentissage tout au long de l’année.
La qualité des cours, des ressources pédagogiques téléchargeables et des outils a été quelque chose d’apprécié par l’étudiante. Néanmoins, bien qu’ayant pu compter sur l’aide des responsables pédagogiques du Cned, elle aurait souhaité bénéficier d’un accompagnement plus poussé. Mais choisir le Cned, c’est aussi accepter d’être beaucoup moins encadré que dans un établissement classique. Les échanges avec les personnels pédagogiques étaient souvent brefs. Le fait d’être à distance impose de fait, un sentiment de solitude qui peut parfois être un peu lourd.
Fort heureusement, il existe différents moyens de palier à cette solitude et Lonnie en a fait l’expérience, notamment au travers des réseaux sociaux sur lesquels les étudiants s’organisaient pour se soutenir :
Avec d’autres élèves de la même promotion, nous nous étions organisés en différents groupes via les réseaux sociaux et avions créés ainsi une communauté bienveillante d’entraide, de partage et de motivation. J’ai d’ailleurs moi-même créé un groupe de discussion sur Facebook pour les étudiants du Cned en BTS ESF situés en Occitanie.
Sa principale difficulté tout au long de son parcours a été de trouver des structures susceptibles de l’accueillir en stage : J’ai pris conscience que beaucoup avaient des aprioris vis à vis du Cned. Beaucoup de portes se fermaient lorsque j’annonçais que j’effectuais ma formation à distance. Je n’ai jamais trop compris mais grâce à une volonté de fer et une bonne dose de détermination, j’ai réalisé tous mes stages et j’ai eu la chance de rencontrer des tutrices de stage avec lesquelles je suis encore en contact aujourd’hui.
Lonnie se souvient aussi de sa recherche de stage de deuxième année. Elle avait rencontré quelques mois avant une conseillère en économie sociale et familiale qui lui avait indiqué qu’elle accepterait de l’accueillir en stage si la jeune femme pouvait être mobile, la structure étant à la campagne et non desservie par les transports en commun. Lonnie s’est donc empressée de passer son permis de conduire. Armée de son précieux sésame, elle était presque sûre d’obtenir ce stage mais malheureusement la structure ne pouvait plus l’accueillir ! Mais grâce à un coup de pouce salvateur de sa tutrice de 1ère année, Lonnie a finalement obtenu son second stage, obtenant la note de 20/20 à l’issue de ce stage.
Vous l’aurez compris, mener des études à distance n’a pas toujours été une mince affaire. Lonnie est d’ailleurs contente d’avoir pu prouver à son entourage que c’était possible, bien que cela lui ait demandé une grande motivation, beaucoup de rigueur, d’investissement, de la flexibilité parfois, et de la régularité surtout.
Faire appel au Cned, loin d’être une solution de facilité, a beaucoup apporté à Lonnie. Elle a appris à travailler en autonomie, à faire preuve de ténacité et d’ingéniosité. Elle en retire aussi un sentiment de légitimité : Bien que ça n’ait pas du tout été facile, j’avais l’assurance, au même titre que tous les autres étudiants issus d’écoles privées rencontrés lors de mes épreuves d’examens, que nous avions suivi les mêmes matières et même cours mais juste différemment. C’est un choix que je n’ai jamais regretté !
Son métier de conseillère en économie sociale et familiale (CESF)
L’un des avantages du métier de CESF est qu’il pousse à évoluer et à se tenir informé constamment. Aujourd’hui, après plusieurs années d’expériences en structures sociales (CAF), d’insertion par le logement (SOLIHA, Habitat et Humanisme) mais aussi en collectivités territoriales (CCAS, Conseil départemental), Lonnie continue d’apprendre dans le but de monter en compétences : Cela me permet de développer mon appétence pour des domaines qui me permettent de faire évoluer ma pratique en tant que professionnelle de l’accompagnement social.
Passionnée de décoration et d’organisation d’intérieur depuis des années, Lonnie s’est formée en 2020 et 2022, aux métiers de décoratrice d’intérieur et de Home organiser (coach en rangement). Afin de redonner du sens à sa pratique professionnelle, elle a choisi d’opter pour une nouvelle approche du métier de conseillère en économie sociale et familiale (CESF), en tentant l’exercice en libéral.
Depuis septembre 2022, j’ai créé mon entreprise, Aparté social. J’y accompagne les particuliers qui rencontrent des difficultés sociales et administratives liées au budget, au logement, à la vie quotidienne mais aussi vers une meilleure appropriation et optimisation du logement via des prestations de coaching en décoration et de coaching en rangement. J’accompagne également les professionnels (associations, entreprises TPE/PME, établissements médico-sociaux, collectivités et bailleurs) dans le cadre d’un service social externalisé, aussi bien pour du renfort temporaire au sein de leurs équipes sociales que pour la mise en place de permanences sociales pour leurs collaborateurs ou bénéficiaires.
Vous souhaitez entrer en contact avec Lonnie, ou bien en savoir plus sur son métier et son activité libérale, consultez son site internet Apartesocial.fr ou rendez-vous sur Facebook, Instagram, Linkedin ou bien TikTok.
