Reconversion : le pari gagnant de Marie-Eve avec le CAP AEPE

Titulaire d’un baccalauréat en arts appliqués et d’un BTS en architecture d’intérieur, Marie-Eve a exercé durant huit années en cabinet d’architecte. La naissance de son deuxième enfant marque un tournant : elle quitte le monde de l’architecture pour créer sa propre activité de couture personnalisée pour bébé.

J’ai été à mon compte pendant 13 ans avant de me lancer et d’oser me reconvertir dans un domaine qui m’appelait depuis très longtemps : la petite enfance.

Le CAP AEPE : une évidence à plus de 40 ans

Dès l’arrivée de ses enfants, l’idée d’un métier auprès des tout-petits germe. Mais les contraintes de la vie quotidienne repoussent ce projet. À la quarantaine passée, elle décide enfin de s’écouter.

Dès que j’ai eu mes enfants, j’ai voulu être assistante maternelle, mais je craignais de ne pas réussir à tout gérer. J’ai donc mis cette envie de côté le temps que mes enfants grandissent.

Son objectif : travailler en structure collective, accompagner les enfants dans leurs apprentissages, participer à leur éveil. Un travail qui, selon elle, est «vraiment gratifiant et enrichissant. Le CAP AEPE s’impose comme le passage obligé.

Au départ, je souhaitais préparer mon CAP en alternance, mais à mon âge, aucune structure ne pouvait m’accueillir financièrement.

C’est alors qu’elle croise la route d’une gérante de micro-crèche, qui lui propose un poste à temps partiel. Un compromis parfait pour étudier tout en gagnant en expérience.

Le Cned, un choix rassurant

Le nom du Cned ne lui est pas inconnu : Marie-Eve avait suivi des cours de français à distance au collège.

À l’époque on recevait des cassettes audios !

Ce souvenir d’une formation sérieuse la pousse à choisir à nouveau cet organisme, surtout dans un contexte où on voit fleurir bon nombre de centres de formation dont on ne sait pas s’ils sont compétents.

Avec deux jours par semaine dédiés à ses cours, elle adapte son emploi du temps : Ce n’était pas vraiment deux jours entiers dédiés aux cours, car il a fallu jongler avec les tâches quotidiennes, mais je travaillais aussi le week-end quand je le pouvais.

Elle utilise tous les outils à sa disposition : aide à la rédaction des fiches, visio-conférences, chats thématiques pour réviser… et même le soutien moral d’une camarade rencontrée sur la plateforme de formation.

Nous avons fait nos dernières révisions ensemble et nous nous sommes retrouvées pour les épreuves, ce qui nous a beaucoup rassuré.