
Anne-Marie, sa passion pour la langue et la culture russe

Équipe éditoriale Cned
12/09/2023
Cette retraitée de l’Éducation nationale nous explique sa passion pour cette langue slave, héritée de l’époque de l’Union soviétique, des voix puissantes des chœurs de l’Armée Rouge et des Matriochkas avec lesquelles elle jouait dans son enfance.
Entre la langue russe et moi, c’est une très longue histoire d’amour faite de passion, de ruptures, de reprises, qui continue à me dévorer et continuera encore.
Une persévérance à toute épreuve
En 1966, Anne-Marie, alors jeune étudiante se confronte à plusieurs langues à déclinaison : l’allemand, le latin puis le grec ancien. C’est à cette époque qu’elle débute seule l’apprentissage du russe sur un vieil Assimil :
Trois mois pour savoir parler russe disait la méthode. Je n’ai jamais réussi à aller jusqu’à la dernière page… Pourquoi ? Parce que je suis beaucoup trop perfectionniste. J’apprenais, je révisais, je pensais ne pas savoir encore suffisamment, alors je recommençais à étudier les premières pages. Je faisais du sur place. En revanche, j’ai appris à lire les caractères cyrilliques et je lis relativement couramment les textes russes, souvent sans comprendre ce que je lis.
Plus de 50 ans s’écouleront entre cette première approche et l’inscription d’Anne-Marie au cours de russe proposé par le Cned. Elle s’est bien essayée aux cours du soir dans des associations, aux cours particuliers, à l’apprentissage en autodidacte, mais a toujours laissé tomber ces études en cours de route. Elle a même tenté par deux fois de s’inscrire en russe débutant au CNEC puis au Cned :
J’ai bien ingurgité une somme phénoménale de règles de grammaire… mais je finissais toujours par abandonner.