Martine apprend le chinois avec le Cned

Équipe éditoriale Cned

23/01/2024

Rencontre avec une passionnée du monde et des autres.

À 42 ans, après avoir élevé ses enfants, Martine décide de passer le concours de professeur des écoles et enseigne ensuite pendant plus de 20 ans. À 65 ans, jeune retraitée de l’Éducation nationale, elle se lance un nouveau défi, apprendre le chinois avec le Cned.

L’envie d’aventure, de découvrir d’autres cultures a toujours été présente. Un séjour en Afrique, un autre aux États Unis, et tout récemment un détachement de deux ans pour faire du français en immersion en Utah ont fait plus qu’élargir nos horizons. S’adapter à d’autres modes de vie, communiquer différemment, c’est un enrichissement, c’est passer de l’individuel à l’universel. 

Apprendre le chinois pour se rapprocher de sa belle famille

Martine fait de la calligraphie chinoise depuis un voyage de son mari en Asie. Leur fils ayant épousé une jeune fille de la province du Sichuan, ce qui n’était que loisir est devenu une nécessité : en savoir plus sur la Chine, mieux connaître la culture, et bien entendu parler chinois avant de, peut-être, se rendre sur place.

La belle-famille de mon fils ne parlant que chinois, je me suis promis que, la prochaine fois que l’on se verrait, je leur parlerais dans leur langue. Le Covid est passé par là, ce qui m’a donné du temps pour véritablement apprendre.

Martine avait bien essayé de prendre des cours, mais après sa journée de travail, entendre un professeur parler chinois et noircir le tableau de caractères, entourée d’autres élèves appliqués à tout recopier, ce n’était pas pour elle. Elle s’essaye aussi aux méthodes dites « Assimil », ces condensés fonctionnant par l’empilement des connaissances jour après jour. Mais non, là encore, cela ne lui convient pas. Martine cherche alors sur Internet un organisme proposant un vrai suivi et qui lui permette de progresser à son rythme, tout en évaluant ses acquis :

Je me décide, ce sera le Cned qui valorise l’écrit, si mystérieux et en même temps si indispensable à la compréhension de la culture chinoise, où le signe fait sens. L’oral, on verra bien… 

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Un investissement dévorant et addictif

Elle le sait, Martine a la chance d’être retraitée et de pouvoir mettre tout son temps à profit, de s’investir pleinement dans sa formation. Et les cours sont tellement complets qu’elle peut y passer des heures.

D’ailleurs, lorsqu’elle reçoit l’ensemble des contenus de formation, cours, guide, manuel d'exercices autocorrectifs, fascicule d'évaluations et prend connaissance des ressources à télécharger, elle commence à paniquer. Par où commencer ? Dans quel ordre ?  

Elle prend alors le temps nécessaire pour parcourir l’ensemble des ressources et finalement, en faisant preuve de rigueur et de méthode, elle se lance.

L'apprentissage du chinois avec le Cned fonctionne par unité. À chaque fois, on découvre un nouveau champ lexical, du vocabulaire et des caractères associés, des dialogues à travailler, tant à l’écrit qu’à l’oral. Et c’est assez addictif lorsque l’on a trouvé son rythme de croisière. 

Martine commence par la présentation et l’explication des nouveaux caractères, qu’elle s’entraîne à transcrire en respectant l’ordre des traits. Elle enchaîne ensuite avec la présentation des dialogues avant de s’intéresser au document culturel, toujours court et instructif. Enfin, elle étudie les points de grammaire de l’unité, qui permettent de comprendre la phrase et la pensée chinoise telles qu’elles s’élaborent.  A chaque étape, elle peut compter sur les différents manuels et aides pédagogiques mis à sa disposition par le Cned.

Lorsque cette partie de cours était terminée, je passais au manuel d’autocorrection, qui propose des exercices systématiques sur les tons, qui reprend et prolonge ce qui est vu dans l’unité, toujours avec le manuel « Outils » à proximité pour les tracés et les clés de caractères.

Martine annote systématiquement ses cours, si bien que lorsqu’elle doit s’y référer, elle n’a qu’à se relire pour que tout lui revienne en mémoire. Mais comme pour toute langue, que ce soit l’oral ou l’écrit, la difficulté reste de trouver à pratiquer chaque jour, même un peu, pour conserver les connaissances acquises. 

Si elle avait une remarque à faire, ce serait peut-être sur les ressources audio :

J’ai trouvé la version lente trop lente et trop appuyée sur chaque ton séparément, alors que les tons sont sensibles aux proximités. Quant à la version rapide, elle est exagérément rapide. Là encore, on se prive des groupes de sens, qui orientent la compréhension dans une conversation normale. 

De cette expérience au Cned, Martine retire méthode, rigueur et confiance. Elle lui a permis d’acquérir de solides bases, tremplin pour des cours plus traditionnels avant, peut-être, de se perfectionner en immersion.

Et parce que ce sont nos inscrits qui parlent le mieux de nos formations, laissons le mot de la fin à Martine :

Vous voulez apprendre le chinois et vous en avez marre du « bricolage » ? Je recommande les cours du Cned, qui sont si complets que c’est impossible d’être frustré. La seule condition : être convaincu que langue chinoise, peinture et écriture ne font qu’un et que l’écrit est essentiel à la compréhension de la culture chinoise.

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