Sophie, le Cned pour évoluer professionnellement chez Naval Group

Équipe éditoriale Cned

04/05/2023

Sophie est responsable Achats. À 39 ans, elle revient sur son parcours d’études pas comme les autres.

Sophie intègre très jeune le centre de formation de Naval Group, leader européen du naval de défense. Elle choisit ensuite de préparer un DAEU puis un BTS Commerce international avec le Cned. Son objectif : évoluer professionnellement au sein de l’entreprise. Découvrez le parcours de cette ancienne inscrite, aujourd’hui épanouie professionnellement.

Naval Group pour se former dès le plus jeune âge

Au collège, Sophie a de très bonnes notes, en particulier dans les matières littéraires et les langues vivantes. Mais l’envie de devenir rapidement indépendante et autonome l’encourage à quitter la voie générale pour rejoindre le centre de formation de Naval Group. Elle devient électricienne.

J’ai suivi une formation interne robuste dans les matières techniques et scientifiques, avec beaucoup de travaux pratiques. Loin de ma zone de confort, j’ai obtenu mon diplôme et j’ai commencé à travailler à l’âge de 17 ans chez Naval Group.

Le Cned pour parfaire sa formation initiale

Promesse faite à ses parents, Sophie reprend le chemin de l’école pour alimenter son besoin d’apprendre et son envie de poursuivre ses études. Seulement quand on a un travail à temps plein, un tel projet peut s’avérer complexe. Associé à l’Université de Bretagne Ouest, le Cned lui offre alors la possibilité de préparer le Diplôme d'Accès aux Études Universitaires (DAEU) en complétant les modules présentiels, proposés en cours du soir, par des modules à distance.

DAEU en poche (mention bien), je me suis prise au jeu et j’ai examiné les options qui me permettaient de poursuivre dans l’enseignement supérieur. J’ai alors choisi de préparer le BTS Commerce International intégralement à distance avec le Cned. Naval Group entamait son virage international, ce choix s’alignait parfaitement avec la stratégie de l’entreprise, et avec mes domaines de prédilection qu’étaient les langues vivantes et les relations internationales.

Un BTS Commerce international pour construire son projet professionnel

En 2003, Sophie s’inscrit à la préparation au BTS Commerce international proposée par le Cned, aidée par ses parents qui financent ses frais de scolarité. Elle souhaite s’orienter vers un poste en lien avec la transformation et le développement international de Naval Group.  

La formation à distance permet alors à Sophie de conserver un emploi à temps plein, de continuer à étudier sans perte de salaire et sans avoir à solliciter son employeur. Faire appel au Cned fût alors une évidence. Organisme le plus réputé, il apportait un gage de qualité sur le contenu et sur l’accompagnement.

Les tarifs conventionnés étaient facilement accessibles, ce qui n’était pas le cas de tous les organismes de formation.

Sophie doit composer entre son emploi d’électricienne la journée et ses révisions les soirs et week-ends.

Le soir, elle sort ses cahiers et révise parfois une heure, parfois 3 ou 4 heures. En semaine, elle se consacre aux révisions, aux leçons, aux exercices. Les week-ends, elle travaille sur les devoirs écrits et les études de cas. 

Il faut bien admettre qu’à vingt ans, ma vie ne ressemblait pas beaucoup à celles de mes amis du même âge. Mais je trouvais tout de même du temps pour m’amuser, sortir et voyager.

Au cours de sa formation, la jeune femme a échangé régulièrement avec la plupart des professeurs. De manière générale, elle estime que les enseignants prenaient un soin particulier à détailler leurs commentaires.

J’ai été agréablement surprise par la qualité relationnelle des échanges avec les enseignants et en particulier ma tutrice qui était à la fois enseignante pour le Cned, et également professionnelle du commerce international. Elle a toujours trouvé les mots pour me rassurer quand je doutais, me remotiver quand je me décourageais, et me rappeler à l’ordre quand je tendais à me dissiper.

Lors de son stage de première année, réalisé en France au sein de la direction commerciale de Naval Group, elle rencontre une jeune femme qui prépare le même diplôme en présentiel. Cet échange, très précieux, l’a beaucoup aidé à préparer les épreuves orales. Peu de temps après, cette autre étudiante rejoignait Naval Group elle aussi. Et près de vingt ans plus tard, les deux femmes sont toujours liées par un attachement particulier.

Pour son stage à l’étranger, obligatoire afin de valider son BTS Commerce International, Sophie s’est appuyée sur son emploi chez Naval Group. Elle programma alors sa période de stage sur ses congés payés et finança cette expérience grâce à sa rémunération.

Tous ces efforts et cet investissement personnel s’avèreront vite payant. Quelques mois plus tard, Sophie obtient son BTS Commerce International, le Cned lui permettant de réaliser son projet et d’envisager de nouvelles perspectives :

Grâce à l’obtention de mon BTS avec le Cned, et à l’octroi d’un congé formation partiellement rémunéré par mon employeur, j’ai pu intégrer en présentiel la licence professionnelle Responsable Export qui un an plus tôt me paraissait inaccessible.

Une fois ma licence obtenue avec mention, j’ai réintégré mon entreprise et bénéficié d’une promotion. Je suis devenue Acheteur International, spécialisée dans les négociations avec des fournisseurs étrangers. Rien n’aurait pu me rendre plus heureuse que ce nouveau point de départ à ce moment précis.

Découvrez la formation BTS Commerce international proposée par le Cned

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Études à distance et vie professionnelle

Pendant trois ans, Sophie a mené de front vie étudiante et vie professionnelle. À 20 ans, cela n’a pas été facile. La solitude, une ou plusieurs mauvaises notes malgré un investissement personnel important… À distance, tout cela peut vite avoir un impact exacerbé et donner envie de tout arrêter. Mais d’un autre côté, une fois le diplôme en poche, Sophie a ressenti une grande fierté et beaucoup de satisfaction.

Ce qui a aidé Sophie dans cette expérience, c’est d’abord de bien planifier ses journées, de répartir son travail dans le temps et de se créer une routine.

Il faut aussi savoir prendre pleinement conscience de ses succès, même les plus petits, et s’en nourrir quand viennent les déconvenues. Dans le fond c’est un peu comme tout dans la vie, c’est un bon entraînement à la résilience !

Cette expérience avec le Cned aura été très bénéfique. Sophie a développé des compétences qui lui sont encore utiles aujourd’hui : un sens de l’organisation aigue, une capacité de travail et une forte résistance à la pression.

Par-dessus tout, j’ai gagné la meilleure des récompenses : la confiance en moi et en mes capacités. Et pour citer mon manager, qui m’encourage toujours à progresser, j’ai compris qu’il n’y a pas de déterminisme. Les seules expériences inaccessibles sont celles que l’on n’a pas tentées.

Son quotidien de responsable achats chez Naval Group

Depuis l’obtention de ses diplômes, et après avoir rejoint la Direction des achats de Naval Group en 2006, Sophie a exploré toutes les typologies et catégories d’achats, à travers différents postes, acheteur référent, responsable achats sur les appels d’offres, lead buyer et acheteur sur des segments plus complexes.

J’ai eu la chance de travailler sur un projet naval en Asie pendant un an, au plus près de notre client. Naval Group m’a aussi offert la chance d’intégrer un programme de certification cadre en interne, m’ouvrant de nouvelles perspectives d’évolution de carrière.

Depuis près de trois ans, Sophie occupe le poste de responsable achats chez Naval Group pour les projets d’entretien et de modernisation de navires. Son travail, c’est une grande fierté.

À mes yeux, la puissance de notre souveraineté repose notamment sur le tissu industriel national de défense. Il s’agit d’un enjeu majeur dans le contexte économique et géopolitique actuel. Cette évolution professionnelle, alliant mon choix d’orientation personnel et assumé à ma passion pour les produits et services que nous proposons, n’aurait pas été possible sans le Cned.

Le quotidien professionnel de Sophie est aujourd’hui très varié. Elle peut passer une journée entière à travailler dans son bureau sur une offre ou un projet de contrat, le lendemain être sur un chantier, ou faire un passage à bord d’un sous-marin en travaux. Sophie anime aussi la communauté des acheteurs impliqués sur les projets, et elle assure ponctuellement l’interface avec les prescripteurs techniques.

Je participe et je conduis donc de nombreuses réunions, avec à la clé des présentations à réaliser devant un auditoire. Il m’arrive aussi, mais c’est plus rare, d’accompagner les acheteurs dans leurs négociations avec les fournisseurs.

Sophie est pleinement épanouie professionnellement. Et quand on lui demande ce qu’elle envisage à l’avenir, voici ce qu’elle nous répond :

Si vous aviez une baguette magique, je vous dirais une expatriation en famille dans une ville épanouissante pour les enfants, peut-être en Amérique Latine qui reste un continent cher à mon cœur. Ou alors, une nouvelle formation, tournée vers la défense ou la géopolitique. Et pourquoi pas les deux !

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