La préparation à l’agrégation, un investissement de chaque instant
Pour sa préparation à l’agrégation de lettres, Charlotte a la chance de travailler à temps partiel et de pouvoir y consacrer 1,5 journées par semaine.
Cette régularité lui permet d’abord de planifier son travail, de récupérer les cours qui arrivent progressivement mais aussi de comprendre comment fonctionnent forum et tutorat :
Tout cela n’était pas chose aisée, eu égard à la complexité de la plateforme du Cned… Malgré tout, si j’avais un conseil à donner à de futurs inscrits au Cned, c’est de prendre le temps de comprendre comment fonctionnent les différentes interfaces du Cned ! Cela vaut le coup de repérer toutes les fonctionnalités et espaces de travail offerts.
Charlotte met aussi à profit ces longues plages de travail disponibles pour faire les devoirs dans les conditions du concours, puisque 7h sont nécessaires pour composer.
À côté de ces rendez-vous hebdomadaires, elle profite de tous les interstices de la vie professionnelle et de la vie de famille pour lire et relire les œuvres, ficher les cours, prendre des notes.
L’agrégation demande de s’immerger totalement dans un programme de 8 œuvres - 9 avec le film ! - avec lesquelles vous menez une cohabitation intime pendant toute votre préparation ! J’ai rêvé de François Villon et de Voltaire, je me suis inventée mes propres mises en scène de Genet…
Le tutorat et les échanges entre pairs
La plus grande difficulté rencontrée par Charlotte, elle le dit en toute honnêteté, a été l’organisation :
Lorsqu’on prépare seule un concours aussi exigeant, il est très difficile de trouver sa méthode, son rythme, ses priorités de révision. Conséquemment, le découragement face à l’ampleur des connaissances à acquérir et des défis intellectuels à relever, guette souvent…
À cet égard, la disponibilité du tuteur et les forums de discussions animés par les enseignants de chaque matière ont été une véritable bouée de sauvetage pour Charlotte. Elle souhaitait d’ailleurs profiter de son témoignage pour remercier Antony Soron, son tuteur, avec qui elle a régulièrement correspondu pour demander des conseils ou lui soumettre ses idées et réflexions.
Quant aux forums disciplinaires, ils ont rythmé sa préparation par la mise en commun de réflexions sous forme de mini-sujets :
En réalité, ces outils de travail en commun et d’interaction entre agrégatifs et avec nos professeurs représentent selon moi le vrai plus du Cned. Je ne peux que recommander à tous les agrégatifs de ne pas cantonner le Cned au rôle de fournisseur de cours mais bien de profiter de ce soutien et de cette stimulation.
Aujourd’hui professeure de lettres, elle s’inspire encore régulièrement des connaissances acquises au cours de sa préparation avec le Cned, retenant ici les vidéos de sa professeure de littérature comparée, ou là, le ton à la fois didactique et toujours plaisant des contenus pédagogiques.
Le nouveau statut d’agrégée de Charlotte lui offre aussi plus de disponibilité pour approfondir sa réflexion et diversifier ses pratiques d’enseignement. Après de longues heures passées à rire avec Boileau, vibrer avec George Sand, douter avec Pasolini, elle a développé une curiosité insatiable pour les auteurs moins représentés dans les manuels scolaires et espère bien, un jour, pouvoir aussi les enseigner aux futurs enseignants.