Elise Arbel Molas, de la communication à l'écriture

Équipe éditoriale Cned

26/04/2023

De chargé de communication à écrivain public, Elise Arbel Molas partage son parcours de reconversion grace à sa formation au Cned.

Après des études en sciences politiques et en infographie, Élise débute en tant que correspondante de presse dans la région grenobloise. Suite à cette première expérience, elle décroche un poste d’assistante de communication dans une association. Elle finit par intégrer de grandes entreprises en tant que chargée de communication.

Une reconversion vers un métier atypique

Élise ne se sentait plus à sa place chez son dernier employeur à cause du manque de reconnaissance, du stress et d'une charge de travail toujours croissante. Avec deux très jeunes enfants, son emploi ne correspondait plus à ses aspirations. Elle avait le besoin "de se retrouver, de retrouver sa famille et de faire quelque chose d’utile, d’humain. Après plus de 10 ans dans la communication, j’avais l’impression de tourner en rond".

Élise commence alors à envisager sa reconversion : "le métier d’écrivain public m’est apparu comme une évidence. C’est un métier atypique et assez mal connu, solitaire et plus difficile qu’on ne le croit !"

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Ce métier correspond à la fois à ses aspirations, à son goût pour l’écrit et à son envie d’indépendance, de flexibilité. Avant de créer sa propre activité, Élise a choisi de suivre une formation spécialisée dans ce métier.

"Avec ma situation familiale, impossible pour moi de suivre une formation en présentiel. Le Cned proposait une formation d’écrivain public qui avait l’air complète, accessible financièrement et bien reconnue d’après les témoignages d’autres écrivains publics l’ayant suivie. Mon choix a été vite fait. C’était la première fois que je testais cette formule de formation à distance. La formation du Cned est utile dans le sens où elle oblige à se poser les bonnes questions sur sa motivation à devenir écrivain public."

Elle organise son emploi du temps, de manière à pouvoir atteindre ses deux objectifs professionnels : réussir sa formation et la création de son entreprise. Elle s’impose "deux créneaux d’une demi-journée par semaine, soit une journée entière."

"Quand on travaille seule chez soi, il faut s’organiser, s’imposer un rythme. Chaque lundi, je faisais le point de la semaine et je fixais des créneaux dans mon agenda. Pour la formation, je m’imposais environ deux créneaux d’une demi-journée par semaine, soit une journée entière. Cela semble peu mais j’avais beaucoup d’autres sujets en parallèle en lien avec le montage de mon projet de création d’entreprise. Et durant ce laps de temps au moins, j’étais certaine de m’y consacrer à fond. Dans mon cas, suivre cette formation n’a pas été compliqué car j’avais vraiment tout mon temps. J’ai eu la chance de bénéficier d’une rupture conventionnelle avec mon ancien employeur. C’est vraiment un avantage car j’ai pu me consacrer pleinement à mon projet et à ma formation !"

Travailler et étudier de chez soi demande une certaine organisation :  "le plus difficile finalement, c’est que je n’avais pas de bureau, d’endroit pour travailler au calme. Cela semble anodin mais cela joue dans la concentration. J’ai donc aménagé notre chambre d’amis, bougé des meubles, transporté des livres. Maintenant, je m’y sens vraiment bien."

Savoir se remotiver est aussi important pour réussir sa formation : "le plus important d’abord est la motivation et l’envie ! Après, il faut s’imposer un rythme. A distance, il n’y a personne pour nous botter les fesses quand on a une baisse de régime ! En un an quand même, on a le temps qu’il faut pour arriver au bout. Par ailleurs, pour l’avoir testé deux fois, j’ai noté que l’équipe de formation était très disponible. J’ai eu des réponses à mes questions vraiment très rapidement par le biais des mails. Ça aussi, c’est un bon point."

Élise conseille à toutes les personnes qui souhaitent suivre cette formation de faire le plus de devoirs possible : "j’ai beaucoup apprécié le premier devoir qui consistait à effectuer une étude de marché très poussée. C’est une étape très importante du projet. C’est grâce à cela qu’on prend connaissance des difficultés, mais aussi de ses propres lacunes… Cela aide à avancer, à faire les bons choix. La suite de la formation était plus classique avec la réalisation d’écrits. Mais c’est toujours un bon moyen de savoir ce que l’on vaut et cela rassure. Les éléments théoriques qui nous sont fournis sont bien écrits, de bon conseil, avec des références vraiment utiles (ouvrages mais aussi sites web)."

Et aujourd'hui...

Je veux vraiment devenir écrivain public à temps plein ! Je bosse à fond pour ça. J’ai un site internet, une page Facebook, je suis présente sur les réseaux sociaux professionnels, je suis inscrite sur beaucoup d’annuaires en ligne. Je fais aussi du démarchage « en live » près de chez moi. J’ai déjà décroché une petite dizaine de contrats : de la rédaction web, une biographie, un discours, de la correction… C’est encourageant ! A l’avenir, j’aimerais aussi proposer des ateliers d’écriture, avoir mon propre local, mais aussi réaliser mon propre livre... C’est agréable de se dire que toutes les portes sont ouvertes ! Et que l’envie est là…

De notre côté, nous souhaitons nos vœux de réussite à Élise !

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