
Arthur et Zélie, reprendre pied avec le Cned

Équipe éditoriale Cned
20/10/2023
Pour palier leur incapacité à se rendre en cours, Ludivine décide de s’orienter vers la scolarité à distance proposée par le Cned.
Mes enfants n’ont jamais craint l’école. Bien au contraire ; ils s’y sont toujours sentis bien et s’y sont toujours épanouis. Leur mal-être, que j’ai apparenté à un burn-out couplé à un deuil, était tel que tout ce qui représentait un lien social, une contrainte horaire ou une adaptation au quotidien était impossible.
Le Cned, un premier pas vers la guérison
Ni l’apprentissage, ni l’instruction n’étant en cause dans la souffrance des enfants, Ludivine a tout de suite pensé au Cned, comme une évidence. Elle a donc contacté sans attendre l’académie pour éviter à ses enfants de cumuler problématiques personnelle et scolaire.
J’ai fait des pieds et des mains pour que leur incapacité à être « physiquement présent », ne génère pas une étiquette d’échec scolaire lourde à porter et illégitime. Ce n’était pas une mince affaire, car l’instruction en famille est très encadrée. Mais pour moi l’urgence était surtout de ne pas leur faire prendre de retard dans leur scolarité, afin de garder un rythme et une source d’investissement quotidien.
Après avoir obtenu l’accord du Dasen (Directeur académique des services de l'Éducation nationale), justifié par de nombreux certificats médicaux, Zélie et Arthur ont finalement débuté leur scolarité à distance, respectivement en classe de sixième et de CM1. Il leur faudra alors s’adapter à cette nouvelle manière de travailler.