
Chloé, une scolarité en classe complète à l’étranger

Équipe éditoriale Cned
22/06/2023
Chloé a commencé sa scolarité à l’École internationale Cousteau de Vancouver jusqu’en classe de CE2. Ses parents ont ensuite choisi d’inscrire leur fille en classe complète réglementée au Cned pour son entrée en CM1.
Le Cned, la solution pour suivre une scolarité française
Les parents de la jeune fille choisissent de déménager sur l’Île Salt Spring, toujours en Colombie-Britannique, afin d’offrir au petit frère de Chloé, atteint d’autisme, plus d’espace et un nouvel environnement pour se développer. Chloé, très heureuse d’habiter en pleine nature et à proximité de la mer a tout de suite souhaité poursuivre sa scolarité avec le Cned :
L’école canadienne traditionnelle ne me tentait pas. Le Cned m’a permis d’étudier à la fois l’espagnol en première langue et le chinois en seconde. J’ai une chance inouïe de pouvoir étudier tout ce que je veux.
Chloé a aussi eu la possibilité de suivre à distance quelques matières de l’école canadienne South Island Distance Education school. Elle y étudie par exemple les mathématiques et continue de perfectionner son anglais.
La scolarité à distance, investissement personnel important
Réussir sa scolarité à distance demande de s’investir et de travailler régulièrement. La jeune fille a planifié dès septembre tous les devoirs à rendre au Cned. Elle les affiche d’ailleurs sur le mur, en colonnes par mois :
Je retire les post-its au fur et à mesure que je rends mes devoirs. J’ai un emploi du temps que j’adapte aux changements de la semaine ou du mois. L’année dernière par exemple j’ai créé 10 emplois du temps successifs.
Du lundi au vendredi, Chloé étudie de 8h30 à 12h et de 14h30 à 17h. Les maths d’abord, matière qu’elle apprécie et qui l’amuse, puis la lecture, en alternant un livre en français et en anglais. Ensuite viennent le français et les autres matières proposées par le Cned.
Chloé sait aussi s’aménager des temps de pause pendant la journée. Elle sort marcher ou faire du vélo, monte à cheval, nage, et n’oublie pas de prendre un thé en compagnie de sa maman et de sa grand-mère.
Apprendre à distance, ce n’est ni facile, ni difficile estime Chloé, c’est juste plus efficace, même si la jeune fille n'y arriverait pas toute seule :
Ma grand-mère est là. Elle m’aide à m’organiser et à me rappeler à l’ordre quand je me déconcentre. Elle m’impose d’être à l’heure le matin et l’après-midi, et surtout d’être de bonne humeur. On fait souvent les folles et pour mémoriser une leçon où j’ai du mal, on la dessine, on prépare des cartes de révision ou on la joue comme une pièce de théâtre.
Cette habitude de travailler régulièrement dans la bonne humeur, c’est ce que retient Chloé qui envisage de devenir ingénieure en énergétique ou en agronomie. Et cette capacité à mobiliser ses connaissances, à s’adapter et s’organiser, va sans aucun doute beaucoup lui servir à l’université ou en école d’ingénieur.