
Léa Moreau, "Globe-trotteuse" à 20 ans

Équipe éditoriale Cned
30/05/2023
Les aventures d'une passionnée
Un amour pour les voyages qui se révèle très jeune
À seulement 20 ans, Léa Moreau a déjà bien vécu. Cette jeune fille originaire de la région lyonnaise fait preuve d’une soif de voyager déconcertante. D’ailleurs elle se définit elle-même comme globe-trotteuse. Dès le collège, elle exprime sa bougeotte en multipliant les activités sportives. Et elle essaye tout : VTT, natation, escalade, danse… Elle se prend de passion pour l’escalade et entre dans la section sportive de St-Etienne dès sa classe de seconde, ou elle alterne entre son programme scolaire et 15 à 20h de sport. Elle se lance en même temps dans le Brevet d’Initiation à l’aviation et assiste en douce à des cours de japonais, contre l’avis de sa directrice qui trouvait son programme trop chargé.
Je me définis comme une globe trotteuse !
Néanmoins, elle se détourne assez vite de cet établissement pour sportifs : "ça n’a pas répondu à mes critères d’adhésion, témoigne Léa. Il y avait un individualisme et un esprit de compétition maximum au détriment de l’amour du sport. Très peu pour moi !"
La jeune fille se tourne alors vers une autre de ses passions : la plongée sous-marine. Elle est sélectionnée dans une des rares sections de plongées sous-marine pour les jeunes scolarisés, au sein du club Sub Aqua Gone de Caluire.
Elle entame dans la même période ses 3 années de lycée, vers un bac STG (sciences et technologies de la gestion) ou elle trouve le temps de participer à la mini-entreprise de son établissement et de s’engager dans l’association Solida Lycée. Cette dernière activité lui permet de participer à une mission humanitaire et culturelle au Burkina Faso. Peu de temps après, elle participe à une autre opération humanitaire à Madagascar, avec son association de plongée, Dynamic Sport.
Elle parvient au bout de son année avec une mention bien au bac et un 19 de moyenne sur son option plongée. Et pour Léa Moreau, ce n’est qu’un début !
Vers le secteur du tourisme
La jeune fille a la tête sur les épaules et veut orienter ses compétences vers le secteur touristique. Après avoir obtenu son bac, elle prend un avion pour l’Australie, afin de parfaire sa maîtrise de l’anglais, ou elle prépare l'IELTS à distance. Elle revient au bout d’un an, en juin 2013.
Après l’Australie, je ne me voyais pas retourner dans le système scolaire normal. Je voulais continuer et rajouter une corde à mon arc : la maîtrise d’une langue asiatique puisque je me prédestine à cette région du monde.
Elle hésite entre les différents pays du continent, mais finalement elle choisit la Thaïlande, qui remplit tous ses critères : "Le coût de la vie et des études est correct, les gens sont adorables, et c’est une langue rare qui se démarquera sur mon CV !" Assure Léa.
En septembre 2013, elle part donc pour Chiang Mai, ville qui abrite la deuxième université de Thaïlande. Elle y suit un BTS tourisme avec le Cned, qui lui permet de "rester scolarisé dans le système français tout en suivant une formation courte qui appuie l’expérience de terrain". En parallèle, elle suit des cours de Thaïlandais. L’exercice est d’autant plus ardu qu’elle se trouve à un carrefour des langues : elle prépare son BTS en français, suit des cours en anglais et espagnol, tout en apprenant le thaïlandais. Et dans tout ça ses amis sont coréens et chinois. De quoi en assommer plus d’un !