
Sarah, un Capes de lettres modernes pour une nouvelle vie professionnelle

Équipe éditoriale Cned
19/10/2023
À 34 ans, Sarah a entamé une reconversion professionnelle après avoir travaillé 7 ans dans une caisse de retraite, d’abord comme téléconseillère puis superviseuse et enfin assistante au service Formation.
Un retour aux sources
Après un bac Littéraire et deux ans de classes préparatoires aux grandes écoles, Sarah rejoint un parcours lettres modernes à l’université, validé par un Master 2 « Arts, Lettres, Langues » mention enseignement, en 2013.
J’ai quitté les bancs de l’université pour rejoindre le monde de l’entreprise il y a 9 ans, ce qui ne me rajeunit pas ! Me remettre dans un rythme de travail régulier, voire parfois intensif et préparer un concours de l’enseignement n’a pas toujours été facile.
Désireuse initialement de préparer le concours en autodidacte, elle prend très vite conscience du besoin d’être guidée et accompagnée dans cette enrichissante, mais parfois quelque peu angoissante, aventure de la préparation au concours. Elle sait que le Cned est un organisme sérieux et rigoureux. Souhaitant mettre toutes les chances de son côté en bénéficiant de la correction des copies et du tutorat individualisé, elle prend la décision de rejoindre la session de formation 2021-2022 de la préparation au concours du Cned.
Habituée à travailler en autonomie et télétravail au sein de mon entreprise, j’avais quelques craintes au sujet d’une formation en université en présentiel : Allais-je réussir à travailler à mon rythme ? Allais-je réussir à rattraper mon retard dans les matières disciplinaires non présentes au concours (latin, ancien français…) ? Allais-je trouver le temps de préparer un mémoire de recherche à côté ? La formation du Cned me paraissait la plus adaptée à ma situation : travailler à mon rythme et ne travailler que les matières propres au concours.
Au début, Sarah a beaucoup de mal à se remettre dans un rythme de travail « scolaire ». Après plus de 7 ans en entreprise, elle a perdu ses automatismes et surtout son endurance en terme de concentration et d’efficacité. Elle choisit donc de monter en puissance progressivement, en commençant par travailler deux heures par jour puis en augmentant progressivement sa durée de travail pour atteindre 20 heures hebdomadaires. En revanche, elle conserve toujours deux jours de repos par semaine.