Souvenirs d’une scolarité à distance avec le Cned
Équipe éditoriale Cned
25/03/2024
La jeune fille est en classe de CE1 quand ses parents décident de tout quitter et de partir pour un tour du monde en voilier. Une aventure qui durera 8 ans. Huit années pendant lesquelles Perrine et sa sœur ainée découvrent le Cned et les cours par correspondance. Perrine poursuivra dès lors sa scolarité à distance, jusqu’en classe de troisième et l’obtention de son brevet en Thaïlande.
Avec ma sœur on travaillait du lundi au vendredi, de 9h à midi. Nous étions assez jeunes, donc ce n‘était pas facile de se motiver, de s’assoir pour étudier au lieu de profiter de la mer ! Mais avec une maman volontaire qui nous obligeait tous les jours à nous assoir derrière un cahier, avec l’âge on a vite compris qu’on n’avait pas le choix et qu’il fallait essayer de travailler vite et bien pour pouvoir ensuite profiter.
D’ailleurs, pendant les longues traversées en bateau, les deux sœurs travaillaient davantage afin de pouvoir ensuite s’adonner aux visites et à la découverte des pays et cultures lors de leurs escales. Car la force du Cned, c’était déjà la flexibilité offerte par l’enseignement à distance.
Perrine se souvient aussi des difficultés de l’époque. Il y a 20 ans, bien avant l’avènement du numérique, toute la scolarité à distance s’organisait au format papier. Les devoirs devaient être envoyés par courrier, ce qui n’était pas toujours pratique, surtout quand on était dans des pays éloignés, sans bureau de poste !