J’avais besoin de ma liberté d’entreprendre, d’organiser mes journées en fonction de mes activités liées à ma reconversion pro dans une logique d’apprentissage prenant en compte mon parcours de vie personnel et professionnel. Rattachée à Pôle Emploi, Géraldine a monté son projet de reconversion professionnelle en réalisant un dossier et une étude de marché en rapport avec le tourisme et l’œnotourisme.
Avec l'appui d'une amie spécialisée dans le recrutement ayant travaillé dans le tourisme et une conseillère réceptive, sa demande d’AISF (Attestation d'inscription à un stage de formation) a été validée pour son projet de formation via le CNED.
"Le choix du CNED est lié à son rattachement direct à l’Éducation Nationale : il me semblait normal de privilégier une structure de formation publique en étant à Pôle Emploi, pour moi, c’était une passerelle logique."
Plus prolifique en soirée, Géraldine, lisait ses cours la journée et rédigeait le plus souvent ses devoirs entre 19h-20h et 22h-minuit, matière par matière. En 2e année, des problèmes de santé ont un peu bouleversé sa méthode et elle a dû étudier toute sa 2e année de BTS en 3 mois avec de longues nuits blanches de travail, avec un planning précis en s’adaptant aux faits extérieurs.
Elle a rédigé d’une traite son mémoire de fin d’études grâce à une "sorte de cahier de bord" tenu tout au long de sa formation qui lui a servi d’ossature où elle couchait chaque idée, réflexions pouvant servir à la rédaction finale du support à présenter le jour de l’examen. Avec une grosse capacité de travail, tout en étant assez autonome, Géraldine a pu facilement se remettre dans les études.
Je tiens à remercier Florence A., responsable du BTS Tourisme et Danielle D. ma tutrice : ces deux personnes du CNED ont apporté de l’humain dans une formation “dématérialisée” et avec leurs pistes de réflexion adaptées à un contexte particulier en 2e année, j’ai pu mener à bout un chouette mémoire de professionnalisation qui m’a valu un 20/20
"Par contre, il a été plus dur de me remettre à rédiger en respectant une méthodologie scolaire. Dans certains devoirs, cela m’a été reproché, car mon analyse sortait des attentes du cadre scolaire. Un correcteur m’a même dit “ ce n’est pas possible que vous ayez pu faire cela toute seule en si peu de temps” : il ne m’avait pas noté en fonction du contenu, mais en fonction d’un jugement personnel. Je ne parlerais pas de difficultés, mais d’adaptation à une nouvelle typologie d’élèves : on ne peut demander à une personne avec une certaine expérience de vie d’avoir une réflexion et une application scolaire d’un post-bac même si nous sommes dans une logique d’apprentissage. Je dis cela, car je crois sincèrement à un avenir dans la relation Pôle Emploi/CNED."
Fraîchement diplômée, Géraldine a trouvé un emploi en moins d’un mois dans le secteur du vin/spiritueux comme elle le souhaitait. Le CNED a fait grandir sa capacité de travailler en autonomie et à gérer son temps de façon indépendante tout en prenant en compte des contraintes horaires et humaines.