Andy Consani, un nouveau prodige du karting inscrit au Cned
Équipe éditoriale Cned
25/03/2024
Le jeune garçon évolue au niveau international et a terminé 9ème au championnat du monde, 1er français en OKJ en 2023. Afin de poursuivre sa scolarité, Andy est inscrit au Cned depuis janvier 2022, d’abord en classe de 6ème et aujourd’hui en classe de 4ème.
Je viens d’une famille très attachée au sport automobile. Mon grand-père était pilote de rallye, mon père, pilote officiel Renault en rallye, mon oncle, champion d’Italie de rallye et vainqueur du Dakar en catégorie buggy en 2022. Quant à ma mère, elle a créé des championnats en formule 4 et a géré plusieurs équipes. La passion pour le sport automobile est donc venue tout naturellement.
Une inscription en scolarité complète réglementée
La scolarité à distance s’est naturellement imposée à Andy. L’école privée dans laquelle il était inscrit ne pouvait pas s’adapter aux contraintes de chaque élève. Les professeurs n’étaient pas en mesure de proposer des cours ou des devoirs de rattrapage en distanciel. L’école a donc orienté Andy vers une autre voie, celle du distanciel.
Les parents d’Andy ayant entendu parler du Cned par d’autres pilotes de karting, sa maman prend en charge la gestion de son inscription au Cned. Une inscription à titre individuel, mais avec l’accord de sa fédération sportive qui a validé son inscription au Cned.
Le plus compliqué manifestement, cela a été d’obtenir l’autorisation d’IEF avec l’académie. Une fois le document obtenu, l’inscription auprès du Cned a été plutôt simple.
Avant de commencer sa scolarité avec le Cned, Andy n’était pas rassuré : « Le système scolaire classique était la seule chose que je connaissais. Donc c’était plutôt la méconnaissance de l’enseignement à distance qui me faisait peur. J’étais aussi réticent parce que l’école à la maison, ça veut dire pas de copains, pas d’anniversaires, on perd petit à petit les amis qu’on a depuis toujours parce qu’on ne les voit plus. »
Mais depuis qu’il a commencé le Cned, les craintes d’Andy se sont apaisées. Quand il rentre d’un déplacement en compétition le dimanche à 1h du matin, le jeune homme n’a plus peur d’une éventuelle évaluation le lundi matin à 8 heures, qu’il n’aurait pu préparer par manque de temps.
Le Cned c’est vraiment génial pour les sportifs qui ont une carrière prenante. Quand je suis en France, j’ai cours le matin en présentiel avec une professeure particulière qui vient chez moi. Ensuite je déjeune, et je reprends à 14h en distanciel. À 16h, je vais faire du sport avec un coach, à 18h je fais mes devoirs. Quand je suis à l’étranger pour plusieurs semaines, je fais tout à distance, le lundi et le mardi généralement. Et les jours où je roule, je ne travaille pas. C’est l’accord que j’ai avec mes parents. Quand je suis off, je travaille mes cours, mais quand je roule, je suis 100% dans mes tests ou dans mes courses.
Le jeune homme a tout de même été surpris de découvrir qu’avec le Cned, il avait des cours de musique et d’arts plastiques mais pas sport. Même si moi j’en fais beaucoup, je me suis dit que d’autres élèves qui sont scolarisés au Cned pour d’autres motifs en sont privés également.